Introduction

Les cardiopathies congénitales sont des anomalies rares. Les données épidémiologiques actuelles retrouvent une prévalence de 8/1000 naissances toutes cardiopathies confondues [1].

Avec le progrès de l’échographie anté et post-natale, le diagnostic s’est largement affuté ces dernières décennies. La détection de malformations cardiaques en période anténatale a un impact primordial sur la prise en charge néonatale de ces enfants.

Parallèlement, les progrès de la chirurgie cardiaque, l’amélioration des techniques de circulation extra-corporelle ainsi que de réanimation pédiatrique, ont permis de traiter des pathologies jusque là létales à plus ou moins long terme.

Aujourd’hui, beaucoup d’enfants nés avec une malformation cardiaque atteignent l’âge adulte et ce dans des conditions de vie satisfaisante.

 

Dans les années 80, on a assisté à « une révolution radiologique », avec l’apparition du scanner multibarettes, permettant des acquisitions hélicoïdales, et de l’IRM.

Rapidement, on s’est penché sur les possibilités d’analyse du cœur avec ces nouvelles méthodes d’imagerie.

Au fil des années, les méthodes d’exploration du cœur se sont nettement perfectionnées jusqu’à supplanter parfois, le « gold standard » initial qu’était l’angiographie.

Par exemple, de nos jours, certaines équipes ne pratiquent plus d’angiographie en pré-opératoire d’une tétralogie de Fallot, et un scanner cardiaque fournit toutes les informations nécessaires au bilan pré-chirurgical concernant l’analyse des coronaires et de l’anatomie des artères pulmonaires (en complément de l’échographie bien sûr).

De plus, ces patients ont vu leur espérance de vie s’améliorer et par ce biais leur suivi est devenu indispensable.

L’IRM est ainsi devenue le « gold standard » dans l’analyse de la fonction ventriculaire droite, et donc un outil de suivi indispensable chez ces patients.

 

Le radiologue non interventionniste, qui initialement n'était pas directement impliqué dans la prise en charge et le suivi de ces patients, prend alors une place importante au sein de l’équipe médico-chirurgicale. Il convient pour cela d’être formé, non seulement aux techniques d’imagerie cardiaque en coupes mais également d’avoir une connaissance précise de l’anatomie et des techniques chirurgicales de chaque cardiopathie.

 

Il est admis de tous qu’internet est un outil de partage et d’enseignement exceptionnel de nos jours. L’existence d’un site internet sur les cardiopathies congénitales, et notamment sur les différentes techniques d’imagerie en coupes, peut donc être un outil utile, tant pour le radiologue confronté à un examen de ce type dans son exercice, que pour un interne de radiologie qui s’intéresse à cette pathologie ou toute autre personne du corps médical susceptible d’être confronté à un patient souffrant de ce type de pathologie. Un site axé sur l’imagerie en coupes permet aux intervenants, comme les internes de réanimations pédiatriques ou de cardiopédiatrie de connaître les différentes modalités d’examen utile pour chaque cardiopathie et ceux qu’ils peuvent en attendre.

 

Ce travail a donc consisté en la réalisation d’un site internet axé sur l’imagerie en coupes des cardiopathies congénitales. 

 

Bibliographie

Auteurs

Clio Sorensen (clio_13007@hotmail.com)

Service d'imagerie pédiatrique de l'hopital de la Timone enfants

 

Dr Guillaume Gorincour (Guillaume.GORINCOUR@ap-hm.fr)

Service d'imagerie pédiatrique de l'hopital de la Timone enfants


Remerciements

Dr Anne Sigal-Cinqualbre//

Dr Alban Baruteau//

Clinique Chirurgicale Marie Lannelongue

 

Auteurs

Clio Sorensen
clio_13007@hotmail.com

Interne des hopitaux d'Amiens

Dr Guillaume Gorincour

guillaume.gorincour@ap-hm.fr

Service d'imagerie pédiatrique de l'hopital de la Timone enfants


Première de Paris Match : 25 janvier 1958, première opération d'une CIA à coeur ouvert
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